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4 tendances post-confinement

L’année 2020 va marquer un tournant au niveau mondial, dans la façon de vivre et de consommer. La crise sanitaire, la situation économique et la période de confinement, ont fait naître de nouvelles habitudes et font émerger des tendances. Avant toutes choses, nous devons le rappeler, personne ne sait ce qui va se passer dans les années à venir, car d’une part la situation évolue constamment et d’autre part, elle est vécue différemment par près de 7 milliards d’êtres humains. Par ailleurs, il est intéressant de recenser les tendances comportementales qui émergent face à une situation de vie post-confinement, à laquelle l’espèce humaine n’avait jusqu’à présent jamais eu à faire face. D’après des études menées par Twitter et appuyées par des experts et professeurs en marketing et psychologie, 4 comportements que nous allons vous présenter dans cet article, sont apparus ou se sont accentués en réponse à la crise de la Covid-19.

La créativité libérée (ou créativité retrouvée).

La période de confinement a été propice à l’adoption de nouvelles activités et de compétences. Les télétravailleurs ont été à la recherche de contenus et d’activités plus engageantes et moins passives. Un besoin de se divertir pour s’évader d’un quotidien « fermé » en étant actif : jardinage, bricolage, cuisine, challenge sportif… En témoignent les audiences M6 des recettes culinaires de Cyril Lignac. C’est aussi un moyen de continuer de vivre, de laisser une trace, et donc de continuer « d’exister » dans un monde où l’on ne pouvait plus s’inscrire dans le quotidien extérieur. À noter, plus de la moitié des 24-35 ans qui ont commencé une nouvelle compétence pendant le confinement, répondent continuer ces nouvelles activités dans le temps. Du côté des marques, celles qui ont aidé leurs communautés à mieux vivre le confinement en sont sorties plus fortes en gagnant en préférence de marque sur le long terme.

La charge mentale, deuxième épidémie.

La santé mentale s’est vue mise à l’épreuve pendant le confinement. En effet, même si beaucoup n’ont pas vécu cette période de la même façon, la charge mentale a augmenté pendant le confinement pour une partie de la population. C’est aussi ce qui fait lien avec la tendance précédente, puisque les activités créatives ont permis d’atténuer une partie de cette charge mentale.

Les organisations doivent donc intégrer le bien-être des salariés au travail, qui rentre plus que jamais en compte dans l’opinion publique et joue sur l’image de marque de l’employeur.

L’adoption du slow-down.

Consommer le juste nécessaire. C’est une révélation pour une grande partie de la population, qui exprime un plaisir auparavant insoupçonné d’aimer se retrouver chez soi, de prendre le temps et de s’occuper de soi. Même si le mot slow-down existe depuis bientôt 15 ans, c’est une tendance de fond qui s’est accélérée depuis la crise et passe d’une envie de ralentir, à la nécessiter de revenir aux fondamentaux. On revient à ce fameux « consommer moins, mais mieux ».

Pour les marques, on passe d’une logique de volume à une logique de valeur. Non plus grâce à des caractéristiques superficielles mais avec des produits peut-être plus simples, mais plus qualitatifs. C’est aussi la rareté en communication qui est reconnue. Les prises de paroles pour diffuser un message utile sont plus efficaces que de surfer sur la crise pour en faire profiter sa marque. L’adage sur la consommation se reflète donc dans la communication : « communiquer moins, mais mieux ».

L’éthique relative.

Face au changement climatique, nous devenons plus exigeants envers les marques, les institutions et même envers nous-mêmes, pour mieux agir en faveur de la planète. Pourtant ces priorités révèlent des actions contradictoires dans les habitudes de consommation. Cette période a vu augmenter le besoin de vivre une vie plus respectueuse de l’environnement, tout comme l’envie de consommer des produits plus naturels et locaux. A contrario, 54% préfèrent consommer auprès des marques qu’ils connaissent déjà. le shopping en ligne quant à lui a augmenté et a même atteint des records. Ces contradictions sont d’autant plus fortes auprès des jeunes, qui ont la plus grande conscience écologique mais continue d’être les plus gros consommateurs de téléphones mobiles ou de séries streaming. L’éthique personnelle est parfois contradictoire, tout comme l’éthique des marques. La perfection dans ce domaine est difficile (toutes les marques n’ont pas la chance d’être Patagonia). La plupart des gens en sont conscients, ils sont paradoxalement aussi indulgents qu’exigeants. Cela ne laisse pas d’autre choix aux entreprises que d’être honnêtes et transparents.

Le chiffre à retenir : 75% des gens souhaitent plus de transparences auprès des marques quant à leur impact (positif ou négatif) sur l’environnement. Mais plutôt que de vouloir absolument s’engager dans une communication « activiste », les consommateurs recherchent davantage un accompagnement vers une transition, en d’autres termes, il faut les aider à : « comment faire mieux » et « comment changer de comportement pour être plus éthique ».

Ces tendances qui sont apparues ou se sont accélérées, sont le fruit de changements de comportements qui se traduiront pour les années à venir dans la façon de vivre et de consommer de la population. 2020 marque donc le tournant vers une décennie qui ne ressemblera pas à la précédente. Reste à savoir jusqu’à quel point. D’ici là, ça vous laisse assez de temps pour contacter l’Agence Éon, qui vous accompagnera dans cette transition vers une communication éthique !

See you.

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